Fête de Pentecôte (C)
Cette fête de la Pentecôte nous donne l’occasion de nous intéresser de plus près à celui que l’on a coutume d’appeler la troisième personne de la trinité. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Un père, on sait tous ce que c’est, en principe on en tous un. Un fils on sait aussi, nous le sommes. Mais c’est vrai qu’un esprit, on n’en a jamais vu. Et les images bibliques pour parler de l’ Esprit comme nous l’avons entendu dans la première lecture : le vent et les langues de feu nous en donne une idée assez insaisissable. Qu’y at-‘il de plus insaisissable que le vent où une langue de feu. Et comme dit Saint Jean dans le dialogue entre Jésus et Nicodème au chapitre 3 de son évangile : le vent souffle où il veut, tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va.
Alors cette page d’évangile que nous venons d’entendre nous en dit, me semble-t-il trois choses/
La première : Jésus lui donne un nom : le défenseur. C’est le nom que Jésus lui donne : le défenseur. On peut s’interroger : contre qui ou contre quoi avons-nous besoin d’être défendu. D’abord contre nous même, contre le mal que nous pouvons faire, contre cette tentation qui est toujours un peu au fond de nous-même qui nous incite à ne pas faire le bien que nous voudrions et à faire le mal que nous ne voudrions pas, comme dit Saint PauL. Nous protéger aussi contre le monde, nos adversaires, ceux et celles qui critiquent notre manière de croire ou de vivre en chrétiens. Et nous savons bien combien ils sont nombreux aujourd’hui. Et puis aussi, puisque le défenseur c’est l’avocat, celui qui assure la défense, et bien c’est lui parlera en notre faveur à l’heure du jugement. Oui, l’Esprit, c’est celui qui prend notre défense, qui nous protège.
La deuxième chose que l’on peut tirer de cette page d’évangile au sujet de l’esprit , c’est que ce défenseur sera pour toujours avec nous. L’Esprit-Saint, c’est cette présence divine insaisissable, imperceptible, mais bien vivante et bien active. Et Jésus commente cette présence : celui qui m’aime, garde ma parole, mon Père, l’aimera et nous viendrons chez lui faire notre demeure. Une parole un peu compliquer, mais qui me dit une chose essentielle : mettre au cœur de sa vie la parole de Dieu et l’amour, c’est avoir la certitude que Dieu vient faire sa demeure chez nous par sa parole qui est son fils et par son amour qui est l’Esprit-Saint
Et puis la troisième chose que nous dit ce texte, c’est la dernière phrase. Quand il viendra, la défenseur, l’Esprit-Saint, il vous enseignera tout et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. Voilà, la veille de sa mort, les disciples de Jésus ne sont pas en état de tout comprendre et l’évangile nous montrer que les disciples ont quelque fois bien du mal à comprendre Jésus. Alors le rôle de l’Esprit-Saint est important, c’est lui qui non seulement nous rappelle tout ce que Jésus a dit et fait, mais encore, c’est lui qui nous donne d’en comprendre toute la signification, toute la portée de ses actes.
Alors voilà, l’Esprit nous est donné, particulièrement à toutes celles et ceux qui reçoivent ce samedi le sacrement de confirmation, à ceux qui l’ont reçu le 27 avril chez nous. Mais n’hésitez, vous avez besoin d’un protecteur, d’un défenseur, demandez à Dieu de vous donner son Esprit. Vous avez besoin d’une présence réconfortante, demandez à Dieu d’envoyer son Esprit, vous avez besoin d’aide pour comprendre la parole de Dieu, demandez lui de vous envoyez son Esprit. Il vous donnera son Esprit de force et de sagesse, d’intelligence et de discernement.
Mais n'oublions pas non plus que protéger le plus faible, se faire proche de celui qui est seul, éclairer ceux qui ceux un peu perdu, c'est la mission de l'Esprit, mais c'est aussi la mission de tout chrétien, baptisé, confirmé, ne l'oublions pas.
3ème dimanche de carême (C)
S’il y a un verbe qui revient fortement dans cette page d’évangile, c’est bien le verbe convertir. Si vous ne vous convertissez pas, par deux fois. Et c’est bien ce mot de conversion qui nous sera proposé comme signe d’espérance pour notre troisième semaine de carême. Que me faut-il convertir ? Je crois que cette page d’évangile m’invite d’abord à convertir mon regard sur Dieu.
Jésus à partir de deux faits divers tragiques, la répression sanglante de galiléens par Pilate et la chute dramatique de la tour de Siloé à Jérusalem, va poser par deux fois une question radicale, pensez-vous que ces galiléens étaient plus pécheurs que tous les autres galiléens ? Ou pensez-vous que ces habitants étaient plus coupables que les autres habitants de Jérusalem ? Jésus n’attend pas la réponse, il la donne : Pas du tout. Le mal, la souffrance, la mort n’est pas et ne sera jamais une quelconque punition de Dieu. Nous le savons et pourtant, n’y a t-il pas une petite musique qui trotte dans nos têtes et qui nous fait dire à certains moments : mais qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter ça ? Et quand on est habitué à l’ancien testament on voit bien qu’il y a deux figures qui posent question : le juste souffrant, comme Job, à qui il arrive plein de malheur et son corolaire, le méchant qui prospère. Et je crois que ces deux figures nous habitent un peu et nous questionnent. Alors comment convertir notre image de Dieu ?
Je crois que l’appel de Moïse est une très belle page qui peut non seulement répondre à cette question mais encore répondre à une deuxième question : que dois-je convertir dans ma vie ?
D’abord convertir mon image de Dieu. Dieu n’est pas et ne sera pas à l’origine de toute souffrance. Bien au contraire. Ce passage du livre de l’Exode nous parle d’un Dieu qui voit, qui entend, qui connait les souffrances de son peuple et que va jusqu’à dire : je suis descendu pour le délivrer. Donc non seulement Dieu n’est pas à l’origine de nos souffrances, mais il ne s’en satisfait pas, il faut tout pour les atténuer, voire les supprimer. Mais attention et il y a encore quelque chose à convertir, il ne fait rien à notre place, on aimerait bien, mais non. Va, je t’envoie, il appelle et il envoie. Il nous appelle, il nous montre la direction, le chemin, mais il ne résoudra pas nos problèmes d’un coup de baguette magique. Alors bien sûr Moïse ne se sent pas capable d’accomplir ce que Dieu lui demande. Il a deux objections : qui suis- pour aller trouver pharaon et faire sortir d’Egypte mon peuple ? Et le peuple, il ne va pas me croire que vais-je leur dire. Alors Dieu donne deux réponses lumineuses me semble -t-il : la première : Je suis avec toi. Et deuxième réponse à la deuxième objection : Tu leur diras : « Je suis ». S’il nous arrive de nous interroger, de douter de l’existence de Dieu. Le livre de l’Exode nous donne une belle réponse : Je suis est avec nous. Et particulièrement dans les moments difficiles de nos existences.
Et puis, il faut bien parler aussi de notre propre conversion, qu’avons-nous à convertir en nous ? Et je crois que le personnage de Moïse est intéressant. Car Moïse est hébreu de naissance, mais surtout égyptien de culture et d’éducation et de fait, il s’est trouvé dans le camp de ceux qui oppriment, asservissent et font souffrir. Et c’est à lui que l’appel du Seigneur est adressé et donc quelque part, il va lui falloir quitter le camp de ceux qui font souffrir pour prendre le parti de ceux qui souffrent. Et c’est là, je crois que doit être notre conversion. Vous allez me dire, je n’ai rien d’un égyptien. Et pourtant, qui peut dire qu’il n’a jamais fait souffrir quelqu’un ? Par des paroles blessantes, voire humiliantes, ou des paroles valorisantes qui ne sont pas dites et que l’autre serait en droit d’attendre, par la manière d’exercer une autorité de manière un peu abusive, une certaine exploitation de l’autre. En tant que prêtre( et nous ne sommes pas à l’abri de ce genre d’attitude) il nous arrive aussi d’entendre des personnes qui souffrent et qui souffrent profondément à cause de l’attitude d’un proche. Alors oui la conversion qui nous est demandé c’est d’adopter le parti, la défense de l’opprimé, de celui qui souffre. Et ne pas le faire, c’est se condamner soi-même.
Mais et c’est la fin de l’évangile et de cette homélie : notre Dieu est un Dieu patient. Il a tout son temps, mais peut-être que nous nous ne l’avons pas. Alors changeons notre regard sur Dieu et notre regard sur celui qui souffre.
2ème dimanche de l:Avent (C)
Si vous étiez à la messe dimanche dernier, vous avez reçu un petit cadeau à la fin de la messe. Une parole d’espérance qui disait : « Voici vernir des jours où j’accomplirai la parole de bonheur ». Une parole pour nous aider à vivre la première semaine de l’avant. Et vous savez donc, qu’à la fin de cette célébration, vous recevez une autre parole d’espérance que nous avons trouvé au tout début de la deuxième lecture, où Saint Paul s’adresse aux Philippiens en ces termes : « J’en suis certain, celui qui a commencé en vous un si beau travail le continuera jusqu’à son achèvement. » Alors je me suis dis que cette phrase méritait quelques explications. De qui et de quoi parle-t-il ? Dans cette phrase, il est question de commencer, de continuer et d’achever. Tels seront mes trois points. Pour le premier et le troisième je m’appuierai sur deux évènements que j’ai vécu mercredi dernier, et pour le deuxième, je m’appuierai sur l’évangile, car il faut bien en parler.
« Celui qui a commencé en vous ». Paul s’adresse à une communauté chrétienne qui a accueilli la foi au Christ, parce que Dieu a pris l’initiative de venir à sa rencontre. Et de cette initiative divine est née, par la conversion, une nouvelle vie en Christ. Mercredi dernier, j’avais une rencontre de catéchuménat, des jeunes qui seront baptisées à Pâques prochain. Notre rencontre s’appuyait sur un récit de l’évangile de Jean, la rencontre de Jésus et de la samaritaine. Jésus, en se plaçant dans la position du demander, prend l’initiative de la rencontre avec la femme. « Donne-moi à boire ». Et à partir de cette rencontre improbable et de cette demande, la femme va entreprendre un cheminement qui va lui permettre de changer radicalement de vie, mais aussi d’accéder à la foi. Ensuite chacun dans l’équipe a pu relire son cheminement et qu’à partir quelque fois d’une rencontre improbable, d’un évènement bien particulier avait pu commencer un beau travail. Pour reprendre une expression, de l’une d’entre elles, « avant j’avais des mauvaises fréquentations et si j’avais continué comme ça, je ne sais pas ce que je serai devenue. Mais depuis que j’ai commencé mon cheminement vers le baptême, j’ai changé et je veux devenir une belle personne. »
Un travail commencé, mais un travail à continuer. Si Saint Paul laisse entendre que celui qui a commencé un si beau travail, le continuera. Il faut bien prendre conscience que cela ne peut pas se faire sans nous. Et je trouve que l’évangile de ce dimanche nous donne quelques indications. Jean le baptiste reprend le prophète Isaïe pour demander à ce qu’on prépare le chemin du Seigneur. Et il nous invite à trois choses : rendre droit ce qui est tortueux, abaisser les collines et à combler les ravins. Je crois, me semble-t-il, que ce travail, c’est en nous qu’il doit s’accomplir. Et je crois que nous avons chacun et chacune à nous interroger : qu’y a-t-il de tortueux en moi qu’il me faut redresser ? Qu’y a-t-il à abaisser en moi ? Quels ravins, quels fossés, vais-je devoir combler autour de moi ? Rendre droit. Parmi les valeurs évangéliques des béatitudes, il y a une qui s’exprime par ces mots : « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. » Le cœur pu, c’est le cœur droit, vrai sincère. Qu’y at-il dans ma manière d’être, ou de faire qui manque singulièrement de vérité, de sincérité, de droiture. Redresser ce qui est tordu. Que me faut-il abaisser ? Il peut y avoir aussi dans nos manières d’être ou de faire, des moments où on se place volontiers au-dessus des autres, dans la posture de celui qui sait, qui n’a rien à apprendre, qui ne sait pas écouter ou dialoguer. Peut-être des attitudes d’orgueil, à abaisser. Et puis les ravins à combler. Quand je regarde notre monde, nos sociétés, j’y vois de plus en plus non pas des fossés qu’on pourrait franchir, mais des ravins qui fracture nos sociétés, la fracture sociale, la fracture entre les riches et les pauvres, les fractures d’indifférence. Ils sont nombreux les ravins à combler. Alors, oui, le Seigneur a commencé en nous un beau travail, il ne pourra le poursuivre que si nous y mettons du nôtre pour rendre droit, abaisser, combler tout ce qui doit l’être.
Et alors, il pourra poursuivre le travail jusqu’à son achèvement. Saint Paul évoque la fin de l’histoire avec le retour du Christ. Cette semaine, mercredi, j’ai célébré les funérailles chrétiennes de Michèle ; et à l’occasion de cette célébration, nous avions choisi un texte qui évoque aussi la fin de l’histoire, le jugement dernier dans l’évangile de Matthieu. Un texte que dit aussi, j’avais faim, j’avais soif, j’étais nu, malade en prison et vous êtes venu jusqu’à moi. La vie de Michèle à travers tous ses engagements depuis l’accueil des exilés chiliens fuyant la dictature de Pinochet dans les années 70 jusqu’à sa présence aux plus défavorisés de la rue avec l’association ATD ¼ monde, a vécu jusqu’à son achèvement, jusqu’à son accomplissement le message de l’évangile. Et, elle a su reconnaître le visage du Christ dans le plus petits de ses frères : l’affamé, l’exilé, le malade ou le prisonnier. Une belle vie, une belle personne. Un beau travail commencé par Dieu, poursuivi par elle et accompli, jusqu’à son achèvement.
Alors, voilà que ce soit le Christ avec le Samaritaine ou Michèle dans tous ses engagements ils ont su combler les ravins pour aller à la rencontre improbable de l’autre. A nous de poursuivre ce travail, c’est là que ce joue la rencontre du Christ, ce Jésus que nous attendons en ce temps de l’avent,
27ème dimanche ordinaire (B)
Dans cet évangile, un peu long, j’ai voulu simplement retenir la question posée à Jésus et les 2 réponses que Jésus apporte. Une question, deux réponses.
La question : Bon maître que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ?
- La question de quelqu’un qui est en recherche, qui s’interroge, qui n’est pas satisfait totalement de sa vie. En tout cas, j’ai envie de dire la question de quelqu’un qui s’interroge sur le sens de sa vie. Tous un jour où l’autre nous nous sommes interrogés sur le sens que nous voulons donner à notre vie. Mardi dernier avec des 4ème de quelques collèges Ste Philomène et Saint Dominique entre autres, nous avons passé une journée entre l’église de Beauvoir sur Mer et Barbâtre, avec la traversée du Gois à pied avec cette question : que vas-tu faire de ta vie ? Passer de l’esclavage à la liberté à la suite de Moïse, de quoi dois-je me libérer…. Nous sommes venus aujourd’hui dans cette église, par habitude ou parce que nous sommes en recherche ? Que cherchons-nous ? De quoi avons-nous faim ?
- Que dois-je faire pour avoir… la formulation de la question de cet homme me paraît bien actuel, contemporaine, que dois-je faire pour avoir plus. Plus de followers, plus de like, plus d’amis, les adeptes des réseaux sociaux comprendront. Pour les autres, dois-je travailler plus pour gagner plus ? Ce temps est fini, il faut travailler plus pour gagner moins. Mais voyez bien que nous sommes dans une logique, un peu dans une logique de consommation.
- Sauf qu’ici il s’agit de vie éternelle ? Est-ce la question d’un homme qui sait que sa vie est limitée, finie et qui aspire à l’immortalité ? Là aussi, ce sera très actuel comme question dans un monde où les recherches sur le transhumanisme ambitionne cette perspective de supprimer la mort.
- Mais n’oublions pas que l’éternel, c’est Dieu et que la vie éternelle est peut-être tout simplement la vie avec Dieu. Beaucoup de jeunes catéchumènes que j’accompagne exprime souvent leur désir de cheminer vers le baptême en ces termes : c’et pour me rapprocher de Dieu. C’est peut-être cela tout simplement la vie éternelle : être tout proche de l’éternel.
Première réponse de Jésus :
- Jésus en maître, c’est-à-dire en rabbin, ou encore en prophète, cite tout simplement l’Ecriture ou plus exactement il lui rappelle l’Ecriture : tu connais les commandements. La mission première du maître est d’enseigner l’Ecriture, la mission première du prophète est de rappeler la loi, les termes de l’alliance de Dieu. La réponse à ta question tu la trouveras dans l’écriture. Et plus particulièrement dans les 10 commandements. Voilà d’abord ce que tu dois faire. Observer les commandements. Jésus en cite quelques-uns 5 interdits et une obligation, envers les parents.
- Mais cette réponse ne satisfait pas l’homme. Tout cela, je l’observe depuis ma jeunesse. Pour lui sa relation à Dieu ne peut pas se résumer en l’observance en des interdits et des obligations. Il sent bien que pour se rapprocher de Dieu cela n’est pas suffisant. Et nous le savons nous aussi ; la foi chrétienne ne se résume pas en l’observance pointilleuse de commandements en s’abstenant des interdits et en accomplissant scrupuleusement les obligations. Nous sentons bien nous aussi que la vie chrétienne a une autre dimension.
Voilà pourquoi Jésus ajoute une deuxième réponse.
- Mais avant, l’évangéliste souligne une attitude : le regard de Jésus sur cet homme avec cette phrase : Jésus posa sur lui son regard et l’aima. D’abord le regard bienveillant et plein d’amour de Jésus.
- Ensuite : Jésus lui donne deux pistes, se débarrasser de ce qui l’encombre et tout simplement le suivre. L’homme voulait avoir plus, Jésus lui conseil tout simplement d’avoir moins. Comme bien souvent Jésus nous invite à inverser nos valeurs à s’interroger tout ce à quoi j’accorde beaucoup d’importance en valent-ils vraiment la peine ? Revenir à l’essentiel : le suivre ! Celui qui est encombré n’arrive pas à suivre le Christ. Le suivre, c’est-à-dire tout simplement être avec lui, c’est la seule manière de se rapprocher de Dieu, c’est la seule manière de partager sa vie et donc d’avoir part dès aujourd’hui à la vie éternelle.
- Qui peut être sauvé demande les apôtres ? Personne, on aura beau faire, on aura beau avoir, le salut n’est pas au bout de nos forces. Le salut est un don le don de celui qui nous invite à le suivre, il nous partagera sa vie, sa vie de fils bien-aimé de Dieu. Et pour partager sa vie, nous n’avons qu’une chose à faire : marcher à sa suite. Il ne s’agit pas d’avoir, il s’agit d’être, être avec lui.