Les églises paroissiales sont ouvertes en semaine :

- Indre : la mardi matin après la messe, ainsi que le samedi après-midi avant la messe de 18h30.

- Couëron-bourg, le jeudi matin pendant la permanence (au presbytère) de 10h à 12h 

- Saint-Herblain-bourg, le vendredi matin après la messe

- La Chabossière, le samedi matin pendant la permanence (10h à 11h30)

 

L'église Saint-Hermeland de Saint-Herblain

 

Au cœur du bourg historique de Saint-Herblain, se dresse l’église paroissiale dédiée à celui qui fut abbé du monastère d’Indre.

Saint-Herblain est l’une des rares communes de l’agglomération nantaise à posséder une église paroissiale ancienne, la plupart d’entre elles ayant été construites ou rebâties au cours du 19e siècle. L’église porte le nom du moine Hermeland considéré comme le fondateur de la paroisse.  
Il s'agit d'un édifice gothique construit au 15e siècle en pierre de granit sur un plan de croix latine qui a connu des transformations majeures au cours du 19e siècle : agrandissement de la nef, reconstruction du bas-côté sud, réalisation du chœur et des sacristies, toujours dans le style gothique du 15e siècle.
De nombreux aménagements intérieurs datent de la fin du 19e siècle et du début 20e siècle comme le maître-autel en pierre au décor néo-gothique (1889-1890), les stalles en bois ciré du chœur, le dallage du sol, la statue de Saint-Hermeland et la niche abritant le reliquaire contenant les restes du saint.

Classée monument historique

Les vitraux du chœur, qui relatent des épisodes de la vie d’Hermeland datent de 1987 et remplacent les verrières détruites lors du bombardement allié du 16 septembre 1943. 
À l’extérieur, une croix en granit, pierre et tuffeau du 15e siècle a été élevée au sud de l’église. 
À l’intérieur, deux plaques recensant les noms des Herblinois morts pour la France ont été scellées.
Entre 1624 et 1791, 3 825 inhumations ont eu lieu dans plusieurs parties de l’église sur 10 394 inhumations. Cette pratique a cessé  par déclaration royale de 1776 à l’exception de hautes personnalités (évêques, curés, hauts justiciers, fondateurs de chapelles).
L’église Saint-Hermeland est protégée au titre des Monuments historiques et inscrite à l’Inventaire depuis le 21 décembre 1925.

En 2014, une liste d’éléments fixes ou de mobilier conservés dans l'église a été inscrite au titre des monuments historiques :

  • Le maître-autel de style néogothique avec sa clôture de chœur,
  • Les deux statues de Saint-Joseph et du Sacré-Cœur,
  • L’autel-retable de Sainte-Anne avec sa statue et sa clôture d’autel bois peint, taillé et sculpté,
  • L’autel-retable de la Vierge avec sa statue et sa clôture d’autel,
  • La chaire à prêcher, bois taillé et sculpté, fer forgé,
  • Le confessionnal néo-classique, bois taillé et sculpté
  • Les deux statues de Saint-Hermeland et Catherine d’Alexandrie.,
  • L’ensemble de toiles marouflées de la nef et des bas-côtés.

En 2015, la Ville a étudié la possibilité de rénover six toiles et 9 médaillons marouflés. La première toile a faire l’objet d’une rénovation est « Saint-Roch, invoqué contre les maladies contagieuses ». Ces travaux de rénovation devraient normalement être réalisés fin 2017.

Source : Site de la ville de St Herblain

 

L'église Saint-Symphorien de Couëron

 

Oeuvre de l'architecte Hardy, l'église primitive datée du IIIème siècle est détruite lors d'un ouragan. L'église est reconstruite en 1401 : la façade est conservée et on ajoute un clocher sur la partie nord de l'édifice. Le porche est édifié en 1645 sous l'impulsion de Jean Hallet, recteur. En 1634, le 19 mai, "fut fondue en l'église de Couëron la grosse cloche" qui est placée le 20 dans le clocher. Au cours du XVIIème, beaucoup d'inhumations se firent dans l'église même, tendance qui s'inverse à partir du début du XVIIIème. En 1701, Catherine et Suzanne Le Mintier, filles de Jacques Le Mintier, seigneur du Bignon, périrent dans la Loire devant Couëron, et furent inhumées dans l'église. L'église qui s'avère trop petite est démolie en 1872 pour être remplacée par l'édifice actuel. Les stalles situées dans le chœur datent de la fin du XVème siècle : elles proviennent de l'abbaye de Buzay, sur la paroisse de Rouans, aujourd'hui complétement détruite, à part la tour de l'église, haute de 20 à 25 mètres. Comme beaucoup d'églises contemporaines, l'église Saint-Symphorien s'inspire de la basilique Saint-Nicolas de Nantes, possède un clocher-porche et est bâtie dans un style néo-gothique melé de roman, avec des ouvertures romanes et des pinacles, arc-boutants et dimensions générales caractéristiques du gothique. A remarquer : les très hautes baies du chevet et les deux sacristies étonnamment dissymétriques, avec trois niveaux du coté haut et deux du coté bas, l'église étant à flanc de coteau.

Source : Le site des clochers de France